Temoignage sur le Cheikh marocain Sidi Hamza

Dans la série de nos articles sur la confrérie Qadiriyya Boutchichiyya basée au Maroc, voici un document saisissant. Il s’agit d’un témoignage sur le Cheikh actuel de cette voie spirituelle, Sidi Hamza al-Qadiri al-Boutchichi.


Un chauffeur de taxi est ami d’un disciple de Sidi Hamza. Au cours d’un voyage il a interrogé un Cherif de sa connaissance sur ce Cheikh. Dans ce qui suit, le chauffeur relate au disciple ce que le Chérif lui a expliqué sur Sidi Hamza.

Le Chérif le connaît vraiment très bien [Sidi Hamza].

Il m’a dit : « Des Chérifs, il y en a ; mais un Chérif comme lui [Sidi Hamza] ... Dans ce monde... Il ne l’a pas vu, il ne l’a pas entendu et il ne pense pas qu’il existe non plus. »

Il m’a dit : « Moi je suis un Chérif. Je peux te citer [mes ancêtres] jusqu’à l’Envoyé d’Allah (SAW)... Mais ce Hamza là... »

Il m’a dit : « D’ailleurs où as-tu entendu parler de lui ? » Je lui ai répondu : « J’ai rêvé d’un de mes amis, très accroché à lui [Sidi Hamza], très lié à lui. J’ai rêvé un jour de cet ami, je me suis vu avec lui dans de l’eau. J’ai fait un rêve très étrange sur lui. Je l’ai dit à cet ami et il m’a demandé de venir les voir. Mais je repoussais toujours à plus tard. »

Le Chérif m’a dit alors : « Tu es vraiment très négligent. Vas-y ! »

Il m’a dit : « Dans tout ce que tu recherches comme bien, il n’y a rien de comparable à ce qui se trouve là-bas. Il n’y a rien de comparable ... » Et quand il m’a dit cela, je l’ai cru ; je l’ai cru parce que c’est quelqu’un qui ne parle pas en l’air [woxantou], qui ne parle pas en l’air ... Au Saloum, tout ce qu’il annonce se réalise, tout ce qu’il annonce au Saloum se réalise.

Le Chérif m’a dit : « J’ai donné son nom à deux de mes enfants. Tu sais pourquoi je leur ai donné son nom ? » Je lui ai répondu que non. Il m’a dit : « Par amour pour lui, et parce que je le connais [tiofel, ak xam ko] »

Il m’a dit : « Parce que je sais que parmi les piliers de notre époque, il fait partie des plus solides. » Je lui ai dit : « En tout cas, toi Chérif, tout ce que tu dis ... » Il m’a dit : « Toi, ton père sait que je suis un Chérif. » Je lui ai dit : « Oui. » Il m’a dit : « Ton père sait que je suis un Chérif, tous tes parents savent que je suis un Chérif, ils m’ont longtemps respecté [Térel]. Mais je te dis que si j’avais la santé et la force, je serai au service du Chérif Hamza jusqu’au Jour de la Résurrection ! »

Il m’a dit : « Tout ce que Allah fait, il faut l’accepter. C’est Allah qui lui a donné ce qu’il possède, c’est Allah qui l’a élevé là où il est. Il y a beaucoup de Chérifs mais c’est Allah qui l’a placé là où il est. »

Il m’a dit : « Aujourd’hui, ceux qui savent vraiment prier, demander à Allah [gni am gnân deugg], avant qu’ils considèrent que leurs prières sont acceptées, ils savent qu’ils doivent passer par Chérif Hamza. Seulement, pour ce qu’il [Sidi Hamza] englobe, je sais que je ne peux pas parler avec toi de ce dont je voudrais parler avec toi. Mais si tu étais avancé, sachant ce que je veux te dire ...Quand on connaît le Chérif Hamza, on ne le prend pas à la légère, quand on rêve de lui, on ne remet pas à plus tard [do tchi wâdj dara !]... » C’est alors que je lui ai dit : « Si Dieu le veut aujourd’hui, quand je rentrerai chez moi, dès le lendemain matin j’irai voir cet ami. » C’est là que je suis venu chez toi et on m’a dit que tu étais parti en voyage.

Il m’a dit : « Si je ne craignais pas de tenir un langage déplacé, je te citerais des personnes que l’on suit dans ce pays et qui elles-mêmes suivent le Chérif Hamza » Il m’a dit aussi : « C’est l’orgueil [Sagou] qui les pousse à cacher cela ; mais les gens les suivent et ils ne leur montrent pas où ils les emmènent. » Je lui ai dit : « Mais comment cela peut-il être ? » Il m’a répondu : « C’est par amour du Bâtin... » Il m’a dit : « Mais pour le Chérif Hamza en tout cas, je peux te citer dans ce pays des responsables, des responsables qui doivent tout ce qu’ils ont au Chérif Hamza. » Il a dit : « Dans ce pays, ici même, des responsables ... »

De toute façon, attend de le voir, je ferai tout mon possible pour que vous rencontriez.

Il m’a dit : « L’ami dont tu me parles, comme c’est un responsable là-bas, ne lui propose pas que vous veniez me voir. Tu dois venir me prendre, pour que je fasse l’effort d’aller lui rendre visite. » Je lui ai dit : « Non jamais, je vais venir avec lui te rendre visite. » Il m’a dit : « Quand notre Ziara sera finie, quand je viendrai ici [à Dakar] je ferai le maximum pour que nous le voyons. Celui-là, quand je le verrai, quand je lui parlerai, il saura ; car comme il a déjà vu le Chérif Hamza, il en saura sûrement quelque chose. » Je lui ai dit : « Celui-là est un responsable, c’est un responsable là-bas ... »

Il m’a dit : « Je te demande d’y aller le plus vite possible, tu dois faire ton possible pour aller le voir [cet ami]. » Quand il m’a rappelé au téléphone je lui ai dit : « Je suis allé chez lui, mais on m’a dit qu’il est parti en voyage. » Il m’a dit : « Il faut y retourner, ça doit en valoir la peine pour toi [da ley djaral]. Tout ce que tu recherches se trouve là-bas. Et comme tu as atteint la porte, il faut l’exploiter. » Je lui ai dit : « Si cela plaît à Allah et à son Envoyé, je vais y aller. »

C’est pour cela qu’au lendemain du Magal de Touba quand mon épouse m’a dit qu’elle a fait un rêve ... Elle m’a dit qu’elle a rêvé de quelqu’un de noir, de taille moyenne ... en fait, dans sa description, c’est toi que j’ai reconnu. Elle m’a dit : « Vous étiez ensemble habillés de blanc. Vous étiez dans un pays étranger. Vous êtes rentrés de voyage, il était devant avec beaucoup de personnes qui le suivaient. Il t’a alors dit : Ibrahim ! Tu lui as répondu, et tu m’as dit ensuite va chez les femmes. Je me suis alors assise chez les femmes. Les femmes étaient voilées, habillées de blanc. Là-bas, je n’ai pas entendu de dhikr à haute voix, mais le Coran a été récité, et les chapelets étaient serrés dans les mains. C’est alors que je me suis réveillée. » Je lui ai dit, pour celui que tu as vu en rêve, je vais te montrer quelqu’un. Je pense que c’est la personne dont je te parlais il y a quelque temps. C’est là qu’on est venu te voir et que l’on nous a dit que tu étais en voyage.

Le Chérif m’a dit : « Ceux qui vont le voir sont nombreux. Mais Chérif Hamza, si Allah n’a pas prévu de te faire réussir, tu ne pourras pas le voir. Son hâl a atteint ce degré. » C’est le Chérif qui me l’a dit : « Si Allah n’a pas prévu le succès pour toi, tu ne pourras pas le voir. »

Quand je lui ai posé la question : « Est-ce que Chérif Hamza fait partie des Chérifs que tu connais ? » Il s’est immobilisé, le chapelet serré en main ; il est resté longtemps, très, très, très longtemps à m’observer sans rien dire. Il a alors juré sur Seydina Mohammed : « Aujourd’hui, tout ce que j’ai pu avoir est là ! Si je pouvais voir aujourd’hui le Chérif Hamza, je lui donnerais tout ! Quand je le vois, je n’ai plus besoin de rien ... Je n’ai plus besoin de rien ... Je préfère sa générosité à toute chose... Quand sa main se pose sur ma main c’est comme si... »

Je te dis que ce jour là Chérif Mamadou m’a fait pleurer ! On a parlé jusqu’à ce que mes larmes coulent ! Il n’a aucune jalousie ou envie envers quiconque ! C’est pour cela qu’il m’a dit : « Dire le bien et la paix ne diminue en rien ta propre bonté. Et ce qu’il possède [Sidi Hamza] c’est Allah qui le lui a donné, ce n’est pas un être humain. Personne ne peut l’enlever ; ça ne peut qu’aller de l’avant... Viendra un temps, je ne sais pas si je serais encore là, à son époque, tous les hommes, si les musulmans doivent réussir, si les musulmans doivent réussir m’a-t-il dit, tous les hommes se retourneront et iront vers lui [Sidi Hamza]. Et je le crois. Car une prière agréée ne peut revenir en arrière. »

Et moi je suis certain que Chérif Mamadou ne parle pas en l’air ... Il ne parle ni pour plaire à quelqu’un, ni pour l’amour de choses de ce bas monde ... Tout ce qu’il te dit ...

Il m’a dit : « Le jour où il apparaîtra [Sidi Hamza], où il sera connu, ce jour là, beaucoup tomberont. Ce qui les fera tomber, c’est qu’une affaire de Dieu quand elle apparaît, c’est Dieu qui la fait apparaître Lui-même. C’est comme pour l’Islam, au début on faisait l’appel à la prière en cachette puis au bout d’un moment cela a été fait à haute voix. »

Il m’a dit : « Toutes ces petites Tariqas ... Je ne suis contre aucune Tariqa. Mais Sidi Hamza ce qu’il a, c’est cela qui est vrai. Nous croyons que c’est cela qui est vrai. » Et il m’a dit aussi : « Toute personne intelligente ira là-bas. Et dans ce monde, les gens sont de plus en plus éveillés ... Si toute personne intelligente y va, au bout d’un certain temps c’est que je t’ai expliqué qui va arriver : tout le monde ira là-bas. »

... C’est ce qui est ! C’est ce qui est vrai. Parce que la personne avec qui j’ai discuté [Chérif Mamadou] ... Ce jour là, je te dis que mes larmes ont coulé au point où, quand on est arrivé là-bas, il m’a dit : « Gare-toi et calme-toi un peu. Je ne vais plus te parler de celui-là [Sidi Hamza] parce que si je te dis qui il est, tu ne pourras pas m’emmener à destination. Si je te dis qui il est, tu ne pourras pas m’emmener là où je vais ... C’est pour ça qu’il faut se contenter d’Allah uniquement ... Quand il viendra [Sidi Hamza], il surprendra beaucoup de gens ; quand il arrivera, beaucoup seront surpris ; patiente juste un peu ... »

Chérif Mamadou m’a dit qu’un jour une personne est venue le voir venant du Caire. Quand elle est arrivée, il lui a dit : « L’argent que tu m’as apporté, va le donner à Sidi Hamza. C’est Sidi Hamza qui le mérite. Je n’ose pas y toucher alors que Sidi Hamza marche sur cette terre. Quand il l’a apporté, Sidi Hamza m’a fait appeler et m’a dit : « Tout ce qu’on t’apporte comme cadeau tu peux le prendre. » Je lui ai dit : « Jamais, tant que tu es vivant. » Il m’a dit : « Je t’autorise [Ndiguel la]; c’est une autorisation que tu as reçue de moi.»

« Voila pourquoi je pense que même les Chérifs qui me suivent, c’est grâce à Sidi Hamza qu’ils me suivent. C’est pour ça que, quand tu m’as parlé de lui, étant un sénégalais ... [j’étais très surpris] ...C’est pour cela qu’il ne faut jamais sous estimer quelqu’un. A vrai dire je ne pensais pas que tes connaissances avaient atteint ce niveau ... Attend un peu, attend un peu qu’il apparaisse [Sidi Hamza]. Je jure que le jour où il apparaîtra beaucoup auront honte. Même si ce n’est pas ici, ça sera au Jour du Jugement. »

« Ce que Sidi Hamza a avec lui, il ne l’a pris nulle part ailleurs que chez Allah, et ses ancêtres. Ce qui le concerne ne doit pas faire l’objet de tergiversations [SikkiSakka]. Tu comprends le wolof n’est-ce pas ? Les affaires de Sidi Hamza ne doivent pas êtres prises à la légère. »

Je lui ai dit : « Chérif Mamadou, pour tout ce que tu viens de dire, je te crois, vraiment ... Parce que depuis que je suis enfant, je vois mes parents te vénérer [Térel], et je sais qu’ils ne sont pas incultes, ils ont tous étudié. Donc quand tu dis de quelqu’un ce que tu viens de dire, c’est que c’est la vérité. » Il m’a dit : « [Si je ne parlais pas en vérité] il y a beaucoup d’autres choses sur terre pour lesquelles je pourrai parler si je voulais ... »

Chérif Mamadou ce jour là, pendant notre discussion, il a enlevé son turban et ses lunettes, et j’ai vu ses larmes couler. J’ai su alors avec certitude que celui-là ... Attend de le rencontrer... quand il vient à Dakar, ça ne désemplit pas. Quand il est venu la dernière fois, ils lui ont apporté une Mercedes. Il leur a dit : « Où est le jeune qui m’avait emmené l’année dernière ? » On lui a dit il est là. Il a dit : « J’aimerais bien qu’il m’emmène, sa façon de conduire me plait beaucoup. Je veux partir avec lui. La voiture que vous voulez me donner sera confortable et fraîche, mais je peux partir avec ce jeune. Que m’a famille monte dans la Mercedes climatisée.»

Plus tard dans le taxi il m’a dit, avec humour : « As-tu remarqué, nous ne sommes pas encore en sueur. » Je lui ai répondu que non. Puis il m’a dit : « Et je crois que la raison pour laquelle Allah a fait cela [le fait de monter dans ton taxi], c’est à cause de cette discussion que nous avons en ce moment. C’est pour cela que, quand Allah prend en charge quelqu’un, il faut lui accorder de l’importance. »

Il m’a dit ensuite : « Tu as trois chances :» Je lui ai dit : « Oui ».

Il a dit : « Tu as la chance que je sois vivant et que tu m’interroges sur Sidi Hamza ; tu as eu la chance de rêver de quelqu’un qui connaît Sidi Hamza ; tu as la chance de pouvoir rencontrer Sidi Hamza. Maintenant, si ta mère et ton père ont travaillé pour toi, c’est à toi de compléter ton affaire. Ce n’est pas une affaire pour laquelle on va te supplier [Nexel] ! Parce que c’est ta propre chance. Si tu le fais tu verras toi-même, quelque chose qui fera que les gens te suivront plus que tes propres parents. » Il m’a dit : « Les affaires de Sidi Hamza ne peuvent pas s’éteindre, ça va toujours de l’avant ... »

Et celui dont je te parle, Chérif Mamadou, quand tu le verras, tu sauras qu’il ne parle pas en l’air. Attend de le rencontrer ...Tu sauras qu’il ne parle pas en l’air...

Chérif Mamadou l’a raconté à mon père. Il lui a dit : « Ton fils m’a parlé de quelqu’un qui est mon moyen pour atteindre Allah [wasila] sur terre. Il lui a dit : « Cette personne est ma wasila dans cette vie. Tout ce pourquoi on m’envie, vient de lui ! Tout ce pourquoi on m’envie vient de lui ! » Il a dit à mon père : « Les Chérifs sont nombreux, mais lui [Sidi Hamza] fait partie des Chérifs qui ont hérité de l’Envoyé d’Allah (SAW) quelque chose d’authentique. »

Chérif Mamadou m’a expliqué que c’est grâce à sa douceur que beaucoup de marabouts vivent comme ils le veulent. Il m’a dit : « Il est doux [Lewett]. C’est grâce à sa douceur que beaucoup de marabouts font ce qu’ils veulent [en termes de respect de la Loi]. » Il m’a dit : « Ce que je sais de Sidi Hamza, si je te le disais, tu ne pourrais pas m’emmener à destination. Ce que j’en sais, si je te le disais, tu ne pourrais pas m’emmener là où je vais. » Il a dit : « C’est grâce à sa douceur que beaucoup de marabouts vivent comme ils l’entendent. Parce que Sidi Hamza, le degré qui est le sien, il ne le montre ni en actes, ni en paroles. » Il m’a dit : « Si Sidi Hamza a cette taille [et il montre son doigt], eh bien, ce qu’il montre de lui et ce que les gens savent de lui, n’atteint pas la moitié de l’ongle. » C’est Chérif Mamadou qui me l’a dit de sa bouche. Il m’a ensuite dit : « Tu sais bien que je ne parle pas en l’air ? ». Je lui ai répondu : « Ca, j’en suis convaincu. »

C’est pour cela qu’il est important que vous vous rencontriez toi et le Chérif Mamadou. Parce que moi je ne restitue pas bien ce qu’il a dit. Mais lui va t’apporter des preuves claires, qu’il a vécues.

Il m’a parlé d’une personne qui s’appelle El Hadj Amadou Sosso. Il m’a demandé : « Est-ce que tu le connais, as-tu déjà entendu son nom ? » Je lui ai dit : « Non ». Il m’a dit : « El Hadj Amadou Sosso n’a jamais demandé à quelqu’un moins d’un milliards de francs. Il habite à Bandiagara [au Mali]. C’est lui qui a racheté la maison de Cheikh Ahmed Tidiane au Maroc et l’a redonnée aux descendants de Cheikh Ahmed Tidiane. » Il m’a dit : « El Hadj Amadou Sosso ... C’est Sidi Hamza qui l’a fabriqué ... » Il m’a dit : « C’est Sidi Hamza qui l’a fabriqué... C’est Sidi Hamza qui lui a donné le « Yeukkin », il lui a donné quelque chose qui fait que, quand il parle cela se passe comme il a dit. Ca ne s’enlève pas. Les choses se passent comme il a dit. » Il m’a dit : « El Hadj Amadou Sosso ne sais pas écrire, est-ce que tu sais qu’il est illettré ? » Je lui ai dit : « Je ne savais pas. » Il m’a dit : « Il ne sait pas écrire. Et ce qu’il a, il ne l’a pris nulle part ailleurs que chez Sidi Hamza. C’est pour cela que je t’ai dit les chances que tu as. Ces chances là, il faut les utiliser. » Je lui ai dit : « Celui que je connais, en vérité c’est son muqaddam. » Il m’a dit : « Celui-là, comme vous vous connaissez, louange à Allah. »

Chérif Mamadou m’a dit : « Un jour arrive parmi les jours, quelques cinq cent personnes ou cinq millions de personnes ou plus que cela vont l’apprendre en même temps. Ils débouleront en même temps et entrerons en même temps [dans la Tariqa] [Bou gnou fakké da gnuy douggando]. C’est ce jour là que tu me croiras. Je ne sais pas si je serai encore là pour y assister. Mais c’est à ce moment que tu comprendras ce que je t’explique maintenant. Parce que ses affaires [les affaires de Sidi Hamza], Allah en a déjà décidé là-haut, ça ne peut plus que s’élever, ça ne peut plus aller vers le bas. »

Il m’a aussi dit : « Tu sais un état ... Si je te dis ça, c’est que si tu devais entrer aujourd’hui dans l’état ... Si tu avais passé par exemple beaucoup de temps dans l’état, en faisant partie de ceux qui sont entrés au départ, en ayant trouvé en moyen d’y entrer, eh bien, il faut y entrer très tôt, de façon a assister à tout ce qui va se passer. C’est pour cela que je te conseille cela parce que tu es jeune. » Il m’a dit : « Aujourd’hui je suis dans ma quatre vingt neuvième année. » Il est âgé, il est âgé aujourd’hui. Il m’a dit : « Ce que je te conseille c’est de le faire le plus vite, le plus vite, le plus vite possible. Fais le aussi vite que tu peux. »

Je lui ai dit : « Incha Allah, je le ferai. »

Attend de le voir, quand vous vous rencontrerez ...

Il m’a dit : « Le premier à qui j’ai donné son nom, il y est déjà allé. L’autre n’y est pas encore allé, c’est un enfant. Mais quand il grandira, avant qu’il aille à l’école, je l’emmènerai chez Sidi Hamza pour qu’il y passe du temps. Et si Dieu me donne encore la force ... C’est à quatre vingt neuf ans que j’ai eu cet enfant. Et je crois que je peux encore avoir ... En tout cas moi, chaque fois que j’aurai un enfant, il s’appellera Sidi Hamza. » Il a dit que chaque fois qu’il aura un enfant, il l’appellera Sidi Hamza. Tu comprends donc que celui-là [Chérif Mamadou], il a sûrement vu quelque chose ; et ce qu’il a vu, c’est quelque chose d’authentique. C’est pour cela que pour toute chose qu’Allah fait, il y a une raison. Allah ne fais jamais rien en vain. Chaque fois qu’Il fait quelque chose, il y a une raison.

Il m’a dit : « Ici au Sénégal, je ne sais pas quand cela sera et où cela sera, mais Sidi Hamza sera connu dans ce pays, parce que ce que je veux te dire ... » Il m’a dit que je ne pouvais pas comprendre ce qu’il voulait me dire. Mais il m’a dit : « [Il sera connu] parce qu’il y a ici des gens qui font des invocations (wird) qui traversent les lignes. C’est comme de l’acier, si l’acier veut croiser l’acier, quand l’autre acier est plus fort, il le retient. De sorte qu’il ne peut pas passer. Maintenant pour que tu puisses te servir de cet acier, il faut que l’autre acier te laisse passer, te donne l’autorisation [Ndiguel] pour que tu puisses passer. » Ce jour là Chérif Mamadou a vraiment parlé avec moi ! Il a parlé si bien que je l’ai vu essuyer deux fois ses lunettes [à cause des larmes]. Son épouse m’a dit : « Arrête, ne parle plus de cela ». Chérif Mamadou a dit à son épouse : « Moi je n’irai nulle part [je ne serai pas ébranlé], mais lui avec qui je discute, si je continue avec lui, il ne pourra pas m’emmener à destination ... c’est lui avec qui je discute, qui, si je continue avec lui, ne pourra pas m’emmener à destination. »

Il m’a dit aussi : « Cette affaire là, je ne peux en parler qu’avec mon fils. » Il a dit : « Je discute toutefois avec des Muqqaddams Tijanis. Parce que certains parmi eux sont mes amis. Ils me font confiance. Et quand quelqu’un te fait confiance et que tu lui caches quelque chose de bon, au jour du jugement vous vous en expliquerez. » Il m’a dit : « Quand quelqu’un te fait confiance, et que tu lui caches une bonne chose, alors que tu le sais, vous vous en expliquerez au Jour du Jugement. C’est parce qu’il espère de toi de bonnes choses qu’il te fait confiance, qu’il te suit, donc ce que tu sais de bien, tu dois le lui dire, de façon à ce que cela lui profite. »

Il m’a dit : « Tel marabout [il cite un marabout très connu au Sénégal] connaît le Chérif Hamza. » Puis il a dit : « Comment ils se sont connus ? Si je ne craignais pas de dévoiler certaines choses, je te le dirais. » Je lui ai dit : « Mais tu ne vas pas me le dire parce que ce marabout... c’est mon marabout ... » Il m’a dit : « Laisse comme ça. On ne peut pas tout dire... »

Il m’a dit : « Au Sénégal il y a beaucoup de Tariqas... Mais un jour viendra ... Quand tu as parlé de lui [Sidi Hamza] je ne pensais pas que toi, tu pouvais connaître cette personne. » Chérif Mamadou m’a dit : « Il aura des disciples au Sénégal, parce que parmi les sénégalais, il y a beaucoup de gens qui ont étudié. » Et il a dit : « Toute personne ayant étudié, quand elle connaîtra Sidi Hamza, Sidi Hamza la retiendra. » Il m’a dit : « Ce que je sais de Sidi Hamza, si je le disais, on penserait que je dis ces choses parce que nous sommes liés par le sang. »

Il m’a dit : « C’est grâce à sa douceur ... Beaucoup de gens vivent de wird grâce à sa douceur. Beaucoup de gens vivent de wird grâce à sa douceur. Beaucoup de gens sont suivis, et eux-mêmes suivent Sidi Hamza. Et ils ne le disent pas. » Il m’a dit : « Que Dieu nous préserve de cela, car il ne s’agit que de l’amour de ce bas monde. »

Il m’a aussi dit : « Sidi Hamza, en ce moment, c’est Allah qui parle pour lui, ce ne sont pas les hommes qui parlent pour lui. Donc tout ce que tu dis sur lui, doit être quelque chose dont tu es parfaitement sûr. »

Il m’a dit : « Les affaires de Sidi Hamza, sont garanties. Ce ne sont pas des choses qu’il a faites lui-même, ou autre... Ce sont des choses qui sont assurées. » Il m’a dit : « Tu sais ce que c’est qu’une assurance ? Les affaires de Sidi Hamza sont assurées. En plus tu sais, Allah est le meilleur assureur. Une affaire où tous les hafidhs réunis sont tombés d’accord sur le fait que cette chose là est authentique, c’est pour cela qu’Allah lui a donné ce qu’il lui a donné. Et toute personne qui sait et qui accepte, acceptera Sidi Hamza, sachant que ce qu’il a reçu, c’est Allah qui le lui a donné, et qu’Il ne l’a donné qu’à lui seul. » Il m’a dit : « Il ne l’a donné qu’à lui seul ! »

Il m’a dit : « Dans notre pays, [le problème c’est que] il n’y a pas d’orateurs [woxkat], il n’y a pas d’orateurs. Mais Sidi Hamza, ce qu’il a avec lui, si c’est un doigt, il a tendu son doigt, eh bien, ce qu’il a montré de lui n’équivaut même pas à l’ongle. » C’est Chérif Mamadou qui m’a dit ça.

Je te dis que ce jour là, il a essuyé deux fois ses lunettes ! Quand on déjeunait plus tard, son épouse m’a dit : « C’est la première fois que je vois Chérif Mamadou essuyer deux fois ses lunettes. S’il essuie ses lunettes, c’est qu’elles sont mouillées, et ce sont des larmes qui les ont mouillées. On parle de l’Envoyé de Dieu, longtemps, je le vois essuyer une fois ses lunettes. Mais quand tu as parlé de Sidi Hamza et qu’il s’est immobilisé, quand il a recommencé à parler... Moi je le connais bien parce que j’habite avec lui car je suis son épouse. » Je lui ai dit : « Certainement tu le connais mieux que moi. » Son épouse a dit : « Celui dont tu as parlé [Sidi Hamza] je ne l’ai jamais vu, on a donné son nom à mon enfant, mais je sais qu’il a une très grande importance pour lui [Chérif Mamadou]. »

Le Chérif a répété : « Sidi Hamza ? Sidi Hamza ? Sidi Hamza ? Qui t’a parlé de cela ? Qui t’en a informé ? » Je lui ai dit : « Sidi Hamza, c’est un de mes amis dont j’ai rêvé, on en a parlé et il m’a informé de cette affaire. » Il m’a dit : « Est-ce que tu fais son wird ? » Je lui ai répondu : « Je n’ai pas encore commencé, mais je veux aller à leurs réunions. » Il m’a dit : « Fais-le au plus vite, fais-le au plus vite [boul ko wadj]. »

C’est pour cela que, quand il viendra à Dakar, il faudra que vous vous rencontriez.

Il m’a dit : « Je suis âgé, mais pour prendre la baraka, celui-là, quand tu viendras me prendre, je me déplacerai jusqu’à sa maison... »

Au bout d’un moment il m’a dit : « Tu sais ce que vous appelez une autre affaire [Bénéne affaire] ? Eh bien, Sidi Hamza c’est une autre affaire... C’est une autre affaire... » Je lui ai dit : « Pourquoi dites-vous cela ? » Il m’a dit : « Tu sais, aujourd’hui nous sommes dans une époque où ...Mais il [Sidi Hamza] a obtenu cela [ce que Allah lui a donné] grâce au chapelet. Son chapelet se couvre lui-même ... » Il m’a dit : « Chérif Hamza... il n’a aucun besoin dans ce monde... Il n’a aucun souci si ce n’est Allah et Son Prophète et sa Tariqa ! Et sa Tariqa là ... ce qu’il a demandé à Allah pour elle, Allah l’a déjà fait. C’est juste que le fils d’Adam est imparfait ... Mais sa Tariqa là ... Un jour tu diras, ça, Chérif Mamadou me l’avait dit. C’est pour cela que je ne veux pas que tu fasses partie de ceux qui vont entrer en dernier. » C’est comme cela qu’il me l’a dit : « Je ne veux pas que tu fasses partie des derniers à entrer. »

Ce jour-là Chérif Mamadou m’a dit : « Ce qui m’a touché... Tu sais je t’avais dit qu’on s’arrêterait à Mbour, je t’avais dit qu’on s’arrêterait à Kaolack, mais je suis tellement ému [sa mey deret ni mou tangué] en ce moment à cause de celui dont tu m’as parlé ... Et tu sais, toi, tu as parlé de lui, mais tu ne le connais pas, mais je prie par la baraka de mon grand-père, l’Envoyé d’Allah, Sallalahu aleyhi wa salam, qu’Allah fasses que tu le connaisses. » Je lui ai dit : « Amine ya Rabil Alamine. Allah le fera car je connais quelqu’un qui est proche de lui. »

Alhamdoulillah. Qu’Allah nous couvre de pudeur, nous donne la paix, qu’Allah nous fasse réussir, qu’Allah nous dévoile ce que nous voulons voir, ce qui est caché, qu’Allah le fasse sortir, par la baraka de Seydina Mouhammad.

Allahumma salli ‘ala seydina Mouhamadin, al ladhi mala’ta qalbahu min jalâlik, wa ‘aynahu min jamâlik, fa asbaha fariham mu’ayaddan mansûra. Wa ‘ala alihi wa sahbihi wa sallama taslima. Wal hamdulillahi ‘ala dhalik.
Subhana rabbika, rabbil ‘izzati ‘amma yasifûn, wa salamûn ‘alal mursalîn, wal hamdulillahi rabbil ‘alamin.

dakartarikha@yahoo.fr
http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=62408
http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=62458&var_recherche=sidi+hamza

Reflexion a la source spirituelle du soufisme

Quelques disciples sénégalais du Cheikh Sidi Hamza al-Qadiri al-Boutchichi, Maître actuel de la Tariqa Qadiriya Boutchichiya, se sont rendus à Madagh, siège de la Tariqa, au Nord-Est du Maroc, pour y célébrer Leylatoul Qadr, la nuit du destin. Cette Tariqa permet aujourd’hui de vivre un Islam complet, exotérique et ésotérique, selon l’enseignement du prophète Mohammed (Saw) dans la tradition de Sidi Abdel Qadir Jeylani, ancêtre direct du Cheikh actuel, Sidi Hamza al-Qadiri al-Boutchichi.


A leur arrivée ils sont accueillis chez le fils aîné de Sidi Hamza, Sidi Jamal, qui reçoit les Mouridines (disciples) étrangers. Après quelques embrassades avec les disciples présents (des Mouridines de Bagnolet en banlieue parisienne), direction la grande salle de la Zawiya mère pour les invocations qui précèdent la prière de Dhuhr : invocation du nom Allah à haute voix puis lecture de la sourate Sabbihisma Rabbikal A’la.

Dès la prière terminée, on lit en commun et à haute voix un Hizb (un soixantième du Coran) puis on fait la Wadhifa. On récite ensuite silencieusement le Dalaïl Khayrat (recueil de prières sur le prophète (Saw). On sent immédiatement l’intensité des invocations par une chaleur enveloppante.

Après la prière de ‘Asr on peut assister a des cours de Fiqh (droit musulman), puis c’est la rupture du jeûne et la prière de Maghreb. Les Mouridines viennent de Thaïlande, du Mali, du Yémen, ou encore d’Angleterre ; on constate que le monde entier est représenté.

A la fin la prière de ‘Icha et des Tarawihs (Nafilé), on se retrouve à la salle du Latif, aménagée spécialement pour les invocations du Nom Al Latif qui a une place particulière dans la Tariqa. Cette fois, à la différence des années précédentes, l’invocation du nom Al Latif se fait à haute voix. Sidi Hamza a donné depuis peu l’autorisation (Idhn, Ndigal) de pratiquer ainsi le Latif. C’est encore une manifestation du caractère vivant de cette Tariqa, par la présence physique du Maître qui adapte continuellement l’enseignement spirituel à l’époque. Autre changement, ceux qui participent au Latif s’assoient sur des draps blancs.

D’autre part, depuis la Retraite spirituelle du mois d’août dernier (c’est avec le Mawlid, l’autre grand moment de rencontre à Madagh) les Mouridines doivent s’asseoir en cercle, en tailleur et ne pas s’adosser aux murs. Ceci est valable pour toutes les villes où se réunissent des disciples. Car l’Adab, c’est-à-dire, la politesse, les bonnes manières, est devenu une priorité avec le Dhikr en quantité. L’adage dit en effet : « Celui qui te dépasse en Adab (bonnes manières) te dépasse en spiritualité ». Cet Adab est nécessaire par respect pour la Présence divine dans les cercles d’invocations car un Hadith Qudsi (Hadith où Allah s’exprime par la bouche de son prophète (Saw) nous dit : « Je suis assis avec celui qui M’invoque ».

Ainsi, la Tariqa évolue rapidement et certains disent : « Seyed (Sidi Hamza) est "passé à la vitesse supérieure" et nous devons suivre si on ne veut pas être largué ».

Après le Latif qui dure environ deux heures, on passe directement au cimetière contigu pour y réciter Ya Sin à haute voix. Ici reposent les ancêtres de Sidi Hamza, des descendants directs de Sidi Abdel Qadir Jeylani, le célèbre fondateur de la Tariqa Qadiriya.

Dès Ya Sin terminée, on se retrouve de nouveau à la grande salle d’invocation qui fait office de mosquée, pour l’invocation du Ism (Nom d’Allah) à haute voix pendant une heure environ.

Le programme est chargé ; chacun s’accroche pour faire le maximum et bien se remplir avant le retour. Il faut aussi trouver le temps de faire son Wird quotidien matin et soir.

Le lendemain, 26ème jour du mois de Ramadan, le Latif se fait dès après la prière de Dhuhr, car le soir il y a la grande soirée de Leylatul Qadr. Puis après la prière de ’Asr, les Mouridines se préparent pour la visite, Ziarra, de Sidi Hamza. Elle a lieu dans l’une des salles de la Zawiya mère. Le simple fait d’être en présence du Cheikh est suffisant.

Les Mouridines passent donc un à un devant Sidi Hamza et chacun reçoit selon sa capacité. Sidi Hamza dit à ce propos que le Mourid (disciple) doit essayer de conserver ce qu’il reçoit de son Cheikh pour ne pas revenir le voir dans le même état où il était la dernière fois. Il nous dit aussi que : « La Tariqa est basée sur le Dhikr, le service, la soumission à Allah Le Très Haut, le respect des principes fondamentaux et suivre les prescriptions ». La Ziarra du Cheikh est aussi un des piliers de la Tariqa.

Après la rupture du jeûne on se prépare pour la soirée de Leylatoul Qadr qui commence juste après ‘Icha et les Tarawihs. Au programme cette année, récitation individuelle de Ya Sin silencieusement, invocations à haute voix des noms divins Ar Rahman et Ar Rahim, Du’a Naciri (prières) et Qasidatul Munfarija.

Les Musammi’in (ceux qui font le Sama’, i.e. les chants spirituels) lisent ensuite quelques versets du Coran avec une intensité particulière qui provoque des Hals (états spirituels) chez certains Mouridines. Puis ils récitent quelques hadiths de Bukhari et lisent le Shifa de Qadi Iyad, avant les chants spirituels (Qassaïds) proprement dit. Les Mouridines sont saisis à l’unisson par des états spirituels qui s’expriment par des mouvements et des paroles rythmés d’une grande beauté. Un moment touchant est celui où Sidi Jamal prend le micro et verse des larmes au milieu d’une Qassida. La soirée se poursuit par une intervention d’un savant sur la spiritualité et se termine après de nouveaux chants.

Les Mouridines marocains se préparent à rentrer dans leurs villes par cars. Et les étrangers, retournent chez leur hôte. Ceux qui sont courageux font les Wadhifas d’avant Fajr et d’après Fajr, les autres s’empressent de se reposer après la prière de Fajr.

On se prépare pour le dernier jour. Le programme habituel du mois de Ramadan reprend. Il y a entre autre deux heures de Taqwiya (renforcement), récitation silencieuse de La ilaha illAllah et la lecture du Coran par paquets individuels de 5 Hizbs ; le soir c’est le Latif habituel.

On profite des derniers jours, pour faire quelques achats : chapelets Boutchichis de bois variés, nouvelles éditions de Dalaïl Khayrat, parfums, Abbayas traditionnelles, derniers CDs de Qassaïds, miel, huile d’argan, livres sur la spiritualité, etc. On sent que cette Tariqa insuffle le sacré, dans l’époque, de manière harmonieuse et belle. C’est une Tariqa de beauté.

En se promenant, on découvre un panneau qui annonce un nouveau projet de la Tariqa : la construction à Madagh de l’Université internationale Al Fath. Les Mouridines sont invités à participer aux frais de construction du complexe qui est déjà avancé. Le bâtiment doit encore se déployer sur deux ailes latérales surmontées de coupoles.

Quelques impressions des Sénégalais venus pour la première fois à Madagh : « C’est très intense ... En réalité au Sénégal les gens s’amusent ... ». Pour cet autre : « Je vais faire deux Raka’at spéciales et prier pour mon frère qui m’a parlé de Madagh. Et la prochaine fois que vous partirez [i.e. au Mawlid 2010], vous ne me laisserez pas là-bas ». Un autre dit : « En tout cas ici, il n’y a que Allah ».

Mor DIAGNE
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